Plus qu’une noble qualité, la piété est une obligation en islam. Les Prophètes et Messagers l’ont tous recommandée à leurs peuples. La piété est la meilleure provision pour l’au-delà et ce qui distingue les croyants les uns des autres auprès d’Allah.
Dans son cheminement vers son Seigneur, le musulman oscille entre la crainte et l’espérance, la crainte que ses œuvres ne soient pas agréées et d’être châtié à cause de ses péchés, et l’espérance d’être guidé, de voir ses œuvres acceptées et ses péchés pardonnés.
La crainte d’Allah revêt une importance particulière, car elle incite les gens aux bonnes œuvres et les préserve des péchés. Elle est le chemin qui rapproche d’Allah, la voie des croyants qui connaissent Allah et qui désirent l’au-delà et œuvrent dans ce sens.
Le tawakkul signifie la confiance que chaque croyant doit placer en son Créateur. Il s'agit d'une station spirituelle élevée et difficile à réaliser car elle implique d'abandonner notre attachement matérialiste à ce monde pour se rattacher à notre Seigneur. Pour arriver à réaliser ces finalités suprêmes et nobles de notre foi, il faut d'abord en prendre...
La sincérité est l’acte du cœur le plus important et le plus fondamental, car c’est la réalité de la religion et la clé de voûte du message des Prophètes. C’est aussi un moyen d’échapper aux méfaits de ce monde et de l’au-delà.
Le luxe corrompt la société et l’affaiblit, il gaspille le temps, c’est un fléau et une maladie. Voilà pourquoi il incombe de traiter ce sujet avec clarté et de l’exposer aux gens tout en dévoilant la réalité du luxe et sa représentation actuelle
L’hypocrisie est une maladie désastreuse, une perversion grave et un mal qui se répand. Si l’homme n’aime pas être hypocrite, il peut tomber dans l’hypocrisie à son insu, notamment celle dite pratique ou mineure.
L'insouciance est un terrible fléau et une maladie qui corrompt la religiosité et la vie de la personne. Le musulman se doit de constamment se rappeler son Seigneur. Il existe plusieurs moyens pour y arriver, comme le dhikr, la récitation du Coran, le rappel de la mort…
Les passions représentent les penchants de l'âme et de l’ego. Elles constituent un frein très fort au cheminement spirituel qu'entreprend le serviteur vers la connaissance et l'agrément de son Seigneur. Suivre les passions, c'est laisser l'âme dicter ce qu'elle désire.
L'amour du pouvoir est un fléau qui ronge notre société. C'est une grave maladie qui a poussé les hommes à se jalouser, à se combattre, à s'entretuer… Aimer le pouvoir, c'est aimer sa propre personne et mépriser les autres, c'est veiller à ses propres intérêts au détriment de ceux des autres.
L'amour d'ici-bas est à la fois un vice et une souffrance. Un vice qui ouvre la porte à tous les excès, à l'insouciance et à l'oubli de ce qui compte vraiment ici-bas et dans l'au-delà, et une souffrance parce que cet amour - trop souvent démesuré - trouble l'ordre des priorités de celui qui en est épris.
L'homme, par nature, aime polémiquer, débattre et montrer aux autres qu'il a raison et qu'il détient la vérité. C'est un défaut de l'âme car en principe, le croyant cherche l'agrément de son Créateur et non pas les regards des créatures. Il doit donc combattre ce défaut pour le remplacer par la modestie, l'humilité et surtout la sincérité.