Et si on méditait un peu ! Mohammed Karimi - Al Bayyinah

Les signes révélés par Dieu sont, en soi, une lumière destinée à éclairer nos propres méditations en contemplant, pour ce faire, les signes universels et, de manière plus intime, les signes de notre propre for intérieur. C’est cette propension à exhumer, dans la méditation des signes divins, la connaissance de Dieu qui rend l’homme digne de l’insigne suivant : « Nous avons honoré les enfants d’Adam. » (Coran, 17, 70).

En méditant ce que Dieu nous a offert à méditer, nous nous trouvons soudainement animés de l’Esprit divin qui, subrepticement, nous pousse à cheminer sur la voie de la rectitude : « Et c’est ainsi que Nous t’avons révélé un Esprit (le Coran) procédant de Notre Ordre, alors qu’auparavant tu ne savais ni ce qu’était le Livre ni ce qu’était la foi. Nous en avons fait une lumière par laquelle Nous guidons qui Nous voulons d’entre Nos serviteurs. » (Coran, 42, 52).

En méditant, on se dépouille de tout superflu tout en s’amendant ; on s’éduque en priorité soi-même, on s’instruit et on se construit, dans la perspective, à notre tour, d’éduquer, d’instruire et de construire. C’est alors qu’intervient la plume qui, pour exprimer par écrit toutes ces méditations, va tremper dans l’océan de l’encre bénie de Dieu : « Si tous les arbres de la Terre servaient pour fabriquer des plumes et qu’à l’océan on adjoigne sept autres océans en guise d’encre, cela n’épuiserait pas les paroles de Dieu. » (Coran, 31, 27).

L’encre des plumes évoluant au fil du temps, renouveler sa plume et l’adapter à l’époque actuelle devient ainsi une nécessité. C’est dans cet état d’esprit qu’a été écrit ce livre composé d’une série de méditations qui constituent une modeste goutte d’encre au regard de l’océan du savoir et de la foi.