Le commandant Jacques Carret, arabisant et réputé pour la qualité de ses travaux ainsi que pour son impartialité fut chargé de mener une étude sur le maraboutisme.
Ce livre conduira le lecteur jusqu’après le référendum gaulliste du 8 janvier 1961. On y trouvera ce qu’il faut savoir pour juger valablement, en intelligence et en conscience, sur le refus catégorique des Nord-Africains d’une colonisation étrangère d’où qu’elle vienne.
En 1952, un groupe d’intellectuels musulmans de haut niveau crée le « Centre culturel islamique » à Paris. Attirés par l’Europe pour y acquérir des savoirs, ils voulaient connaître, pour se connaître et, si possible, se faire connaître.
On connaît Alphonse de Lamartine (m. 1869) et Thomas Carlyle (m. 1881) qui, sans être musulmans, ont écrit de très belles et célèbres pages sur Muhammad, Prophète de l’Islam (m. 632).
Né et mort à Tanger, Ibn Battûta eut, entre les deux, une vie riche en aventures, en découvertes et en voyages. Al-Rihla, littéralement Le Voyage, c’est justement sous ce titre qu’est connu le livre retraçant le périple qui grava son nom dans l’histoire de l’Islam et du monde.
Après l’expédition de Bonaparte en Égypte, intellectuels arabes et français furent amenés à se rencontrer.
"Vous voulez savoir pourquoi je me suis fait musulman? Par gout, par penchant, par croyance, et nullement par fantaisie, comme quelques-uns l'ont insinué.
Abdurrahman Gabarti est un savant né en Égypte. Il est connu pour sa chronique qui couvre l'expédition de Bonaparte et l'occupation française en Égypte de 1798 à 1801.
Les textes que ce livre rassemble, tentent de répondre aux questions des fondamentaux et des mécanismes qui ont régi la civilisation arabo-musulmane.
Nous voyons se déployer dans ces pages une pensée en action qui touche tous les aspects de la société. Le « médecin de la civilisation », sublime expression forgée par Nietzsche, le promoteur de cet art nouveau nommé par notre auteur le Renouvellement de l'alliance, c'est-à-dire le recyclage d'une civilisation
Chaque génération considère que celle qui a précédé était meilleure, que le monde va mal ou que la fin est proche.
En 1914, Mohand Tazerout (1893-1973) fuit les discriminations raciales de l’Algérie coloniale, après une brève expérience d’« instituteur adjoint indigène » dans une « école indigène ».